mardi 20 avril 2010

(pas de sujet)

Hier, j'avais envie d'écrire combien j'aimais cette île, ses
sourires,ses instants que l'on vit ici,
j'avais envie de dire combien sera ma déchirure quand on devra partir,
laisser tout ça derrière nous et retrouver un monde si froid et si
matérialiste.
Aujourd'hui, je me dit que l'on paye ça bien chère.
L'attente des jumeaux bloqués en métropole à cause du nuage de cendre me
paraît insupportable.
On se sent d'un seul coup encore plus coupé du reste du monde, plus de
courrier , plus de colis, et se dire que même si on veux rentrer on peux
pas ça a un côté angoissant.

Surtout ne partez jamais vivre une expérience comme la notre...

plus ça avance plus je me dit que le retour ne sera pas simple et ne
coulera pas de source.